Sélection d’un donneur d’organes:
Prélèvement de poumon ou du bloc cœur-poumons

Le succès de ce type de greffe étant souvent conditionné par la qualité du poumon, il
conviendra de récuser tout donneur présentant des antécédents de tabagisme ou porteur d’affection pulmonaire chronique, de pneumopathie d’inhalation et maintenu en ventilation artificielle de manière prolongée.

Prélèvement Poumon

Un traumatisme thoracique (pneumothorax, plaie perforante, contusion pulmonaire, atélectasie…), s’il contre-indique le prélèvement du bloc cœur-poumons, peut parfois laisser la possibilité, s’il est unilatéral, d’un prélèvement de poumon isolé.

L’appréciation qualitative repose moins sur l’aspect radiologique (anomalies mineures fréquentes non péjoratives) que sur la mesure des échanges gazeux en normoxie et en hyperoxie (mesure de la PaO2 respectivement supérieure ou égale à 120 mmHg et 350 mmHg après 15 minutes de ventilation en FiO2 à 40% et 100%, sous Peep de 5 cm d’eau ; pression d’insufflation inférieure à 30 cm d’eau pour un volume courant de 15 ml/kg avec Peep de 5 cm d’eau).

L’état des voies endothoraciques est en outre apprécié par fibroscopie, afin d’exclure tout traumatisme, infection ou néoplasie. Au cours de cette manœuvre, une fibro-aspiration distale de l’arbre trachéo-bronchique permettra le dépistage d’états infectieux par examen direct et culture.

Poumon   1