Donneurs d'organes décédés

Depuis plus de 20 ans, la Belgique se trouve parmi les 3 pays du monde où sont prélevés le plus de donneurs cadavériques, entre 25 et 30 par million d'habitants. Ces résultats sont la conséquence de la loi belge de transplantation de type "opting-out" (ou qui ne dit mot consant), de la motivation des équipes médicales et paramédicales, et des diverses politiques d'information de la population sur l'importance du don d'organe. 

La situation à Liège

Grâce à une volonté et à une motivation particulière des différents intervenants, la région liégeoise, qui couvre une population d'un peu plus d'1 million d'habitants, peut présenter des chiffres de prélèvements de donneurs décédés (donneurs en mort cérébrale (DBD) et donneurs après arrêtcirculatoire (DCD) ) particulièrement élevés. Ainsi, en 2018, 70 donneurs décédés ont été effectivement prélevés dans la région liégeoise, ce qui fait de la région liégeoise le leader mondial du prélèvement d'organes par million d'habitants.

Grâce à cette politique très active de prélèvement d'organes à partir de donneurs en mort cérébrale et de donneurs après arrêt circulatoire, la durée d'attente des patients inscrits sur les listes d'attente du CHU de Liège est relativement courte. Par exemple, en 2012, la durée d'attente moyenne des patients greffés d'un rein cadavérique a été de 367 jours (un peu plus d'un an) et de 66 jours pour un foie.

Prélèvements.Blgtp
Evolution du nombre de donneurs décédés prélevés à Liège 1995 - 2018